Qu'est-ce que le Syndrome d'Aliénation Parentale et comment vous faire aider ?
Ce syndrome est défini et décrit en 1986 par Richard Gardner, pédopsychiatre nord-américain. Sa définition est la suivante : « le parent aliénant pousse le dénigrement du parent aliéné jusqu'à la négation même de son existence comme parent ».
Parmi les critères à retenir :
- Blocage des contacts entre le parent aliéné et l'enfant,
- Allégations non fondées de violence à l'encontre du parent aliéné,
- Détérioration des relations entre le parent aliéné et l'enfant,
- Réaction de peur intense chez l'enfant,
- Dénigrement du parent aliéné par l'enfant,
- L'enfant est sûr de lui et ne démontre pas d'ambivalence, à savoir l'amour pour le parent aliénant et la haine pour le parent aliéné,
- L'enfant soutient et éprouve le besoin de protéger le parent aliénant,
- L'enfant n'exprime pas de culpabilité envers le parent aliéné,
- L'animosité de l'enfant inclus les amis et/ou la famille élargie du parent aliéné.
Qu'est-ce que l'exclusion parentale ?
Qu'est-ce qu'un pervers narcissique ?
Il ne s’agit pas d’un critère psychiatrique même si la l’appellation peut évoquer un trouble de la personnalité narcissique. De nombreux ouvrage traitent de la question et permettre de comprendre les mécanismes de la perversion narcissique.
Les principes du Code Civil
« L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. »
« L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul l'intérêt de l'enfant peut faire obstacle à l'exercice de ce droit.
Si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non, en particulier lorsque ce tiers a résidé de manière stable avec lui et l'un de ses parents, a pourvu à son éducation, à son entretien ou à son installation, et a noué avec lui des liens affectifs durables. »
« L'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et soeurs, sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution. S'il y a lieu, le juge statue sur les relations personnelles entre les frères et soeurs. »
« Les père et mère exercent en commun l'autorité parentale. »
Quelles sont les premières règles à suivre si vous êtes confronté(e) à l’une de ces situations ?
Consulter un avocat expérimenté en la matière : Les procédures sont souvent longues. Le choix de votre avocat est important puisque vous allez être amené(e) à vous rencontrer, échanger pendant plusieurs mois. Une relation de confiance doit être établie entre l’avocat et son (sa) client(e).
Se faire aider sur le plan psychologique
Si vous sentez que le conflit commence à avoir un impact sur votre quotidien, sur votre travail ou sur vos capacités à établir des relations sociales, n’hésitez-pas à vous adresser à un thérapeute.
Garder systématiquement les preuves des événements que vous traversez :
Mails, SMS, courriers R/AR, certificats médicaux, photos, mains courantes, plaintes…
Maître STRULOVICI est très sensibilisée à ces procédures très conflictuelles.